top of page
Interview
Dr Damien GATINEL, Chirurgien Ophtalmologiste à la Fondation Rothschild

Photo panoramique d'une salle d'opération à la l'Institut Laser Vision

 

  • Combien de temps dure une opération ?

 

Une opération chirugicale au laser dure généralement 15 minutes par oeil.

 

  • Quels sont les éléments à vérifier chez le patient avant une opération ?

 

Le patient doit effectuer des examens en amont avant l'opération. En effet, celui-ci bénéficie d'une consultation préopératoire comprenant un entretien médical complet (pour définir quelle technique opératoire est la plus appropriée) et différents tests pour évaluer le défaut de l'oeil, l'épaisseur de la cornée, son diamètre... De plus, il faut que la correction du patient soit stable depuis au moins 1 an.

 

  • Une opération est-elle douloureuse ?

 

Le traitement au laser en lui-même est indolore, cependant, la piqure de l'anesthésie locale peut géner tout comme les écarteurs. Aussi, en fonction de la méthode choisie, les suites opératoires font plus ou moins mal.

 

  • Tout le monde peut-il se faire opérer au laser ?

 

Le patient doit être au moins âgé de 18 ans, et ne pas présenter de complications à la chirurgie laser (exemple: la cataracte, qui touche les patients vers 60 ans). Dans ce cas, d'autres mesures sont prises.

 

  • Quels sont les risques d'une opération au laser ? Quel est le pourcentage d'accidents ?

 

La chirurgie réfractive garantit de bons résultats. En effet, 95 à 99 % des personnes opérées retrouvent une acuité visuelle autonome (plus besoin du port de lunettes ou de lentilles).

 

En revanche, le taux de complications ne peut pas être réduit à zéro. Effectivement, il se peut qu'il y ait des effets secondaires post-opératoires tels que : une cicatrisation excessive qui peut engendrer un flou visuel ou une régression de la correction laser. Un traitement anti-inflammatoire permet de corriger ces réactions.

De plus, l'oeil opéré peut être plus sensible à la lumière, ou encore des halos lumineux (appelé "rainbow glare") peuvent se manifester.

Egalement, une sécheresse occulaire peut apparaitre dans les semaines qui suivent l'intervention.

 

Enfin, une sous-correction peut se manifester. C'est à dire que l'intervention au laser n'a pas été efficace, le patient est obligé de reporter des lunettes. Dans ce cas, une reprise chirurgicale gratuite a lieu. Celle-ci permet de corriger le défaut de correction, si le patient est gêné, en soulevant la lamelle cornéenne avec la technique LASIK.

 

  • Pensez-vous que la technique du smile va encore se développer ? Si oui, comment ?

 

La technique du smile va effectivement se développer. En effet, il n'est plus nécessaire d'opérer avec deux lasers (femtoseconde et excimer), seul le laser femtoseconde suffit, ce qui facilite ainsi la technique chirurgicale.

 

  • En dehors du laser, y a-t-il d'autres axes de recherche pour développer la chirurgie réfractive ?

 

Dans d'autres cas, on peut aussi faire une pause d'implants au patient, mais le laser reste tout de même un outil plus efficace, fréquent et accessible à une majorité de personnes.

 

  • Un laser est-il monochromatique ?

 

A notre niveau, un laser est effectivement monochromatique, mais le laser femtoseconde est particulier. En effet, le rayon délivré par ce type de laser n'est pas complétement monodirectionnel, mais très légerement dispersé : on dit qu'il est très peu divergent.

Nous avons aussi pu assister à des chirurgies réfractives utilisant la technique de la PKR et du LASIK :

Photos du début de la désépithélialisation à l'alcool

Vidéos d'une opération utilisant la technique de la          (à gauche la fin de la désépithélialisation à l'alcool et à droite le traitement de l'anomalie réfractive au laser excimer) 

Vidéos de la découpe au laser femtoseconde (à gauche) et du soulèvement (à droite) du capot lors d'une intervention utilisant la technique du            pour ensuite procéder à la correction de l'anomalie réfractive au laser excimer, comme ci-dessus.

bottom of page